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Mission à Arivonimamo - Mai 2015
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ARIVONIMAMO : PHASE 2
Mission de soutien scolaire au Centre Orphelinat de la Gendarmerie
Suite à la visite faite en avril par l'AFGM et son Président Pierre AYMERIC (voir l'article "COOPERATION AGIRabcd AFGM POUR LES ORPHELINS D’ARIVONIMAMO") et à la demande faite à la Délégation Territoriale, trois adhérents d'AGIR abcd Réunion, Janine Malartre, Jacqueline Badon et Pierre Aymeric se sont rendus du 26 mai au 1erjuin au Centre orphelinat de la gendarmerie à Arivonimamo, à 45 km d'Antananarivo
Photos de gauche : La délégation reçue au Ministère de la Défense ; de g à d Pierre Aymeric, le Général Didier Paza, Janine Malartre et Jacqueline Badon. Photo de droite :Jacqueline Badon en classe avec ses huit èleves en préparation au baccalauréat.
Trois adhérents de la délégation AGIR abcd Réunion, Janine Malartre, Jacqueline Badon et Pierre Aymeric se sont rendus du 26 mai au 1erjuin au Centre orphelinat de la gendarmerie à Arivonimamo, à 45 km d'Antananarivo.
Photos : A gauche Janine Malartre et son groupe de candidats au brevet des collèges ; à droite Jacqueline et Janine en séance de travail de langue françaiss avec les gendarmes de l'escadron.
Ce centre fondé en 2013 est destiné à éduquer les orphelins, âgés de 6 à 19 ans, des gendarmes tués en service. Il accueille aujourd'hui 26 enfants (le plus jeune a 7 ans) et adolescents, dont les pères ont été assassinés dans le sud de Madagascar de façon parfois particulièrement barbare; 16 autres sont attendus prochainement.
C'est le Capitaine Bruno Ramboasalama, Commandant de l'escadron de gendarmerie basé à quelques centaines de mètres, qui dirige ce centre, assisté du Capitaine Christian et de deux adjudants ; nous avons été particulièrement touchés par les relations de confiance et d'affection qu'ils entretiennent avec leurs pupilles, qui les appellent « papa ». C'est également le Capitaine Bruno qui est venu nous chercher à l'aéroport et nous a raccompagnés à Antananarivo ; durant notre séjour il a mis à notre disposition l'antique 4L du centre et son chauffeur. Pour tout cela, nous le remercions très chaleureusement.
Il s'agissait pour nous d'une prise de contact, mais aussi d'assurer un enseignement auprès de 6 candidats au BEPC et de 8 élèves du second cycle, dont 3 de terminale.
Les cours, dispensés à raison de 5h30 par jour, de 8h à 12h et de 14h à 15h30, avaient été préparés en fonction des sujets d'examens des années précédentes et visaient à rendre les élèves progressivement autonomes devant un texte et à réviser les notions de base en grammaire et orthographe. Ce séjour ayant lieu en période scolaire, les élèves avaient obtenu une autorisation d'absence de leurs établissements pour participer à cette session accélérée d'apprentissage de la langue française.
A la demande du Capitaine Bruno nous sommes également intervenus par 2 fois après les cours auprès des gendarmes eux-mêmes, désireux d'acquérir les techniques du résumé.
Nous avons été accueillis de façon très chaleureuse tant par les adultes que par les enfants, que nous avons quittés à regret. A l'occasion de la fête des mères, ils nous ont invités à déjeuner et offert un spectacle de danses et un récital de poésie.
Nous étions par ailleurs généreusement invités à déjeuner au Centre, mais nous nous sommes rendu compte que cela perturbait par trop les horaires et avons préféré prendre nos repas à l'auberge Le tapia, toute proche, où nous étions hébergés. Nous avons été très bien reçus dans cet établissement situé dans un joli jardin et qui offre un confort simple ; en vue d'un prochain séjour, nous avons toutefois demandé quelques améliorations concernant notamment les sanitaires.
A notre retour à Antananarivo, nous avons rendu une visite protocolaire au Secrétaire d'Etat auprès du ministère de la Défense Nationale chargé de la gendarmerie, le Général Disdier Paza.qui malgré la situation politique tendue en ce moment à Madagascar a pris le temps de nous accueillir de façon amicale. Nous avons pu rencontrer également, dans un cadre moins officiel, le Général Mosesy qui a mis à notre disposition son véhicule et son chauffeur.
Tous et tout nous invitent à revenir à Arivonimamo. Il nous reste à définir les modalités de notre action dans d'autres domaines que l'enseignement du français ; seul nous limite notre propre manque de moyens humains : à chacun de nous de réfléchir en fonction de ses compétences à l'aide qu'il pourrait apporter.
Jacqueline Badon